Salle n°25

Assis à coté de la porte n°25, un genou ramené contre lui, un bras dessus et le regard dans le vide, Morowé attendait….

Il était arrivé avec dix minutes d’avance…il avait aucune idée du pourquoi et du comment.
En tout cas c’était tôt et il se demandé bien qu’est ce qu’il allait devoir faire…
Contrairement a l’allure qu’il donnait, il ne dormait jamais tard et se levé toujours avant le soleil, une manie….

En tout cas se couloir le mettait sur le nerf, aucune fenêtre, que des portes rien de bien intéressant et c’est pour ça qu’il avait vite trouvé le sol très favorable a sa flemme quotidienne.

Il poussa un long soupir qui se retrouva plus fort a cause du couloir, un autre s’en suivi vite…
Le jeune hommes espéré fortement que la colle ne serait pas trop désagréable ce qui l’étonnerais…

*Galère…..*

Richard passa dans le couloir quasiment en courant. Il n'avait pas le temps de rester : il devait débuter un Cours de Télapthie pour les Cinquième Cycles, ses Kinsei... Il passa devant Morowé dans un coup de vent. Il le regarda assis...

*Quelle larve ! Cette Colle lui fera le plus grand bien !*

Il posa sa main sur la poignée.

"Alors, M. Maïlay, êtes-vous prêt ? De toutes manières, vous n'avez guère le choix !"

Il entra et le laissa se lever seul. La pièce était très éclairée... Et dedans, une foule impressionante de petites créatures brunes étaient assises sur des petites chaises. Ils avaient la taille d'un enfant de cinq ans mais l'apparence d'hommes d'hommes de cinquante ans, à ceci prêt qu'ils étaient entièrement bruns : de leurs habits à leur peau, de leurs yeux à leurs cheveux, de leurs lèves à leur langue. Ils criaient et hurlaient, martelant les longues tables composées d'une cinquantaine de ces êtres de leurs petits poings fermés.

Richard montra les quatre tables et sourit.
"Voici tes compagnons pour la matinée..."

Il se retourna vers ces créatures et posa son index sur sa bouche. Tous se turent et se figèrent.

"Je vous présente Morowé Maïlay, chers Ignoks, il va s'occuper de vous..."

Les créatures hurlèrent de bonheur avec une voix aiguë. Il sortit et lui annonça sur le pas de la porte :

"Vous devez les nourrir. Ils sont quatre tables de cinquante... Ils mangent chacun comme deux hommes bien bâtis et détestent attendre. Ils aiment faire la fête et veulent boire et manger rapidement. Tout est prêt... Au fond de la salle se trouve un petit coin cuisine avec un chariot... Vous allez devoir les servir deux fois chacun en vous dépêchant puis une dernière fois le dessert... Faites attention, ce sont de véritables pestes, ils peuvent vous insulter, vous pincer, vous lancer de la vaisselle... Sauf si vous vous dépêchez. Je repasserai quand j'aurai le temps..."

Il referma la porte sur Morowé et se concentra sur son cours de Cinquième Cycle...

*L'influence corporelle est quelque chose de complexe...*

Un soupir accompagna la sortie de directeur.
Ces trucs marron dont il ne se souvenait pas le nom lui perçaient les tympans et c’est avec un autre soupir qu’il alla vers le chariot.

Un autre soupir s’éleva quand il vit la pile de nourriture, décidément il allait passer la journée à soupirer si ça continué comme ça….

Rien ne pourrait arriver de plus grave a son avis et bien il se trompé alors que le bruit produit par les petites créature augmenté, Morowé se rendait compte d’un léger problème…

* HA oui ! Génial ! Fabuleux ! Fantastique ! Quel Joie !...............Je suis foutu.*

Il allait devoir servir vite c’est horrible créature ? Hé ben il était mal barré.
Il n’avait qu’un bras de valide, génial ! Fantastique ! Il allait s’en prendre plein la figure…

Enervé par tout ce qui se passé, il se mit a empiler sur le chariot avec sa seule main les assiettes. Le cris des bestioles se faisait de plus en plus fort alors qu’elles s’impatienté.

Il poussa rageusement le chariot en maudissant tous ce qu’il lui passé par la tête, allant du directeur aux roues du chariot…

Par la suite commença une besogne très difficile, d’une main il servait les créature. Et manquait plus d’une foi de faire tout tomber tellement les créatures semblait voraces.

Il fit plusieurs allait retour et se fatigué de plus en plus. Les créatures commençaient à crier des insultes et Morowé faisait comme si de rien n’était.

Au bout de il ne sait combien de temps, il avait réussi a servir toutes les tables une fois et commençait le deuxième services…
Il n’avait plus son allure calme, sereine et quelques peut endormir mais une allure énergétique et énervé…
Il avait fait deux tables de plus mais la fatigue dans son bras se faisait sentir et il commençait a trembler et il ralentissait progressivement et visiblement les bestioles n’apréçiait pas ça…

Le jeune homme dut qu’a ses réflexes le fait de ne pas se prendre une assiette au visage. L’objet volant se brisa par terre non loin de lui alors qu’un petit blanc s’en suivi…
Il allait reprendre son services quand il senti quelques chose dans ses pieds et se retrouva a tomber par terre, dans un bruit sourd sous les insultes des bonshommes….

Une douleur sourde lui parcoura le bras alors qu’il se mordait la lèvre pour ne pas crier. Il se releva tant bien que mal la main droite crispée sur son épaule gauche, il jeta un regard des plus noirs aux bestioles et arracha sans ménagement les débris de l’assiette qui c’était enfoncé dans son bras. Bien sur, quasiment pas de sang vint tendre en vermeille le bandage blanc, seulement quelques goûte vint le taché.

Il jeta hargneusement les éclats par terre et ne bougea pas d’un pouce sentant une étrange colère monter en lui, il n’allait pas ce laisser faire par ces bestioles….

Lied passait par ici, et observa de la porte entrouverte, en prenant bien garde de ne pas se faire remarquer par le jeune Maïlay.
Mais passait-elle par ici réellement ? C'était discutable...

En tout cas, Richard n'y était pas allé de main morte. Cette punition était tout de même particulièrement sévère, bien plus encore que celle de Xeleiss. Finalement, le jeune élève n'avait fait que poser sa tête sur sa main en classe. Mais il était vrai que les deux directeurs avaient la "colle facile". Il fallait dire que c'était amusant aussi !

Les nouveaux Cycles se sentaient souvent mal d'être ainsi mal considérés. Mais s'ils interrogeaient leurs aînées de Quatrième ou de Cinquième Cycle, ils comprendraient que peu d'élève ne sont jamais passé par la case "Retenue".

La directrice retint un petit rire. L'élève se débrouillait un peu mal, mais après tout, c'était compréhensible...

D'une pensée, elle tenta d'apaiser les esprits des créatures, mais celles-ci se présentaient comme particulièrement farouches. Il aurait fallu qu'elle se concentre bien plus, mais elle ne voulait surtout pas que le jeune Maïlay s'aperçoive de sa présence.

Trois assiettes furent lancé vers le garçon. La magicienne s'empressa de les dévier un peu et celles-ci passèrent à quelques millimètres de Morrowé, venant s'écraser contre les murs.

Quitte à se faire réprimander par Richard, elle se dépêcha d'intervenir lorsqu'elle sentit la colère du jeune homme monter.
Répétant donc le geste de son collègue, elle posa son index sur sa bouche, et les créatures se turent.

Estimant qu'elle en avait assez fait, elle parti rapidement vers les couloirs.
Les Ignoks étaient pour l'instant calme, mais cela ne durerait peut-être pas longtemps puisqu'elle s'éloignait déjà...

Morowé avait cru perdre son sang froid quand trois assiettes le frôlèrent. Il allait faire il ne sait trop quoi quand les créatures se tuent surpris et levant les yeux il eu juste le temps d’entre apercevoir la directrice faire le même signe que le directeur et partir…

Il eu un petit sourire et se dépêcha de profiter de l’accalmie pour finir de vider son chariot.
Le jeune homme s’exclipsa rapidement alors que le bruit des créature reprenait petit a petit. Une foi dans la mini cuisine il retira son pul pour se retrouver en chemisette dévoilant ses bandages…

Morowé repris son manége alors que les créatures recommencées à parler bruyamment.
Mais pendant sont services il se mit a réfléchir les deux directeurs avaient fait le signe de se taire aux étranges créatures, ça devait sûrement avoir un rapport mais Morowé ne voyait pas du tout comment ça pouvait marcher avec lui….

*Tient...les insultes recommence.*

En effet ça recommençait, le calme n’avait pas duré mais il été resté assez longtemps a son goût, même si quelques minutes de plus de l’aurait pas gêné…

Il avait fais les deux dernière tables et son bras droit tremblé de plus en plus fort alors que sa vitesse ralentissait de plus en plus.

C’est donc quand il revint avec le chariot portant du dessert que la pluie d’objet divers et varié repris mais d’assiette a son grand soulagement…

Il servit une table rien de plus qu’un chatouillement a son bras mais quand il revint avec le chariot rempli il se fit clairement bombardé et il ne sait trop comment sa arriva le chariot tomba au sol.

Son calme lui fit défaut et se le point qu’il s’écria avec la même allure que son père en colère…

« ARRETEZ CA IMEDIATEMENT ! »

Autant dire qu’il n’avait pas l’habitude de s’énervé comme ça et son air mauvais lui faisait vraiment penser a son frère Mécraï…

Richard passa par hasard près de la salle. Voyant que Morowé ne s'en sortait pas vraiment et qu'il avait quelques difficultés, il décida de ne rien faire, mais resta derrière la porte pour voir comment il allait s'en tirer. Et en cas de danger, il était prêt...

Dans tous les cas, c'était un test parfait...

Par la porte entrouverte, il jeta un rapide coup d'oeil et laissa ses Pouvoirs de Kinsë prendre le dessus. Il sentit sa colère monter peu à peu... L'adolescent avait oublié sa fatigue et sa flemmardise un instant et se montrait sous un nouveau jour... C'était toujours ça de pris... !

Morowé rabaissa son bras quand il se rendit compte que son énervement semblait n’avoir servir a rien. Bon, déjà les créatures ne lui balançaient plus des objets de toutes formes et consistance mais continué à crier, a parler dans un brouhaha incompréhensible. L’impressionnant physique n’avait jamais été le point fort de Morowé tout au contraire….

Le jeune homme se remit à la tache ramassant le chariot très maladroitement, pour dire avec une main qui tremblé de fatigue ce n’était pas commode.
Ne faisant pas cas de la nourriture qui c’était éparpillé partout a cause de la chute du chariot.
Il remit tout ce qu’il fallait sur le chariot et reparti en jetant des regards noirs d’avertissement a tout ce qui lui passé sous le regard de la bestioles a la fourchette dans son bras…La fourchette dans son bras ? Mais qu’est ce qu’ils avaient tous avec ce bras, il arracha la grossière fourchette et l’envola promené plus loin se demandant pourquoi on leurs en mettait car visiblement il ne s’en servaient pas, hormis pour lui balancer a la figure….

Il se mit à poser sèchement les couverts sur la table en jetant des regards promettant mille souffrances à la première bestiole qui oserai le toucher ou lui balancer quelques chose…

Le jeune homme repris le train-train sauf qu’il ressemblé plus au molasson dont il se donnait l’image mais plutôt a quelqu’un de très, très en colère et de très, très mauvaise humeur.
Un bruit sourd résonné a chaque foi qu’il lâchait l’assiette, son bras valide tremblant toujours peu habitué a un tel effort….

Alors qu’il servait les machins, dont il fallait absolument trouver le nom pour ne plus jamais avoir à faire avec eux, il se mit a réfléchir sans tout de même faussé son allure et sa colère.
Il n’avait pas senti la fourchette dans son bras gauche et aucun sang n’avait coulé, visiblement certain muscle pouvait être plus cuit que cuit. C’était assez étonnant car à certain endroit il avait une douleur constante qu’à d’autre il était quasiment insensible…

Plus qu’une table ! Enfin ! Il ne s’avait pas combien de temps il avait mit pour servir mais c’était très, très long et pas du tout rapide…
Il revint avec le chariot et se mit à servir la dernière table qui commençait à s’énerver avec rapidité… Insulte et autres recommençai mais seulement a cette table les autres semblé assez calé….

Une des petites créature lui mordit le bras droit qu’il se mit a secouer énergiquement pour la faire lâcher prise, tout en criant avec hargne…
« Hey ! LACHE MOI ! SI TU ME BOUSILLE LE SEUL BRAS VALIDE SA VA MAL ALLER ! LACHE CA ! JE VAI PLUS POUVOIR VOUS SERVIR APRES ! »

Une foi la créature décroché de son bras, il ne savait pas vraiment si elle c’était décroché a cause des secousse ou qu’elle avait compris que sans son bras il ne pouvait plus les servir mais il s’en fichait un peu, il se remit a servir les assiettes avec l’humeur la plus massacrante qu’il n’avait jamais eu, c’était tout juste si les assiette ne se fracassé pas contre la table….

* Purée on dirait qu’un chien m’a bouffé le bras, c’est affreux ce truc sa ma fait une de ces marques en plus c’est pas sans douleurs ! grrrrrr si seulement je pouvais les coupé en rondelle….*

Encore un allé puis un retour, il se mit a servir la deuxième parti de la table…Il ne lui restait plus que quelques assiette, trois exactement pour avoir fini mais les manquant sur le chariot il courut dans la cuisine…
Une foi arrivé la bas il se rendit compte qu’il avait oublié le chariot….*

« HARGH ! MAIS CE N’EST PAS POSSIBLE ! » sa voix résonna dans la pièce couvrant les cris des bestiaux…

Il portait malheur c’était obligé. Il ne sait trop comment mais il quilla avec difficulté trois assiettes sur son seul bras…
Le pauvre Morowé se dépêcha de retourner aux créatures qui commençait a lancer une ribembel d’affaire, les évitant avec agilité le presque manchot laissa tombé plus qu’il ne posa les dernières assiettes….

Richard entra dans la salle, bien décidé d'interrompre les malheurs de Morowé. Il posa son index sur sa bouche comme il l'avait fait précédemment. Les Ignoks se turent aussitôt et se figèrent une nouvelle fois, comme la fois précédente. Richard fit signe à Morowé de le suivre.

Il sortit de la salle et l'attendit.

Il désirait entretenir une conversation avec le jeune Juyn, lui faire part de ses impressions. Car à quoi cela server de coller si ce n'était pas pour qu'il y ait une leçon à retenir ? Pour le simple plaisir ? Aussi, pensa le Directeur.

Il se croisa les bras et reprit son air sérieux en attendant le garçon.

Ha son malheur prenait fin ! Il était content mais son visage ne le montrait pas et d’ailleurs il était toujours aussi énervé.
Il se dépêcha d’attraper son pul et le balança sur son épaule.
Il sorti rapidement heureux de ne plus voir ces bestioles en espérant qu’il ne les reveré plus…

Morowé sorti de la salle maudite rapidement. Une foi arrivait dans le couloir il vit le professeur et ne sachant trop quoi faire il s’arrêta et préféra baissa la tête pour ne pas le bombarder du regard ou être « impertinent »…. Il n’engagea pas la discutions préférant attendre que le professeur parle…

Richard regarda le garçon sortir et fut ravi de le voir baisser sa tête. Il se doutait que ce n'était pas un signe de respect mais ne préféra pas soulever la question.

"Bien, M. Maïlay. Je suis ravi de voir comment vous vous en êtes sorti, malgré votre handicap. Votre habituel comportement a bien changé, vous voila comme transformé, même si je n'ose pas espérer que ces changements soient durables. Je sais pertinement que ce n'est que téméraire."

Il baissa les yeux un instant, avant de les relever et de les poser sur le garçon, avec un regard dur.

"Sachez cependant que vous êtes ici pour travailler. Je ne tolère pas l'intolérance ni la flemmardise, ou ce soit disant genre que vous voulez vous donner. Je me doute que vous avez traversé des passages difficiles et sombres dans votre vie. Je sais que cela est lié à la même raison que celle de votre handicap au bras. Mias si vous êtes ici, c'est que vous y avez votre place, que vous le croyez ou non. Le Potentiel qui est en vous ne vous a pas été donné pour rien. Les Dieux y sont pour quelque chose."

Il laissa échapper un soupir. Mais il reprit, bien déterminé à faire comprendre ce qu'il voulait à ce garçon, qui paraissait bien solitaire et qui ne semblait pas s'en soucier.

"Quant à votre bras, il se peut que vous puissiez entamer un parcours de Rééducation. Si tel est votre souhait, j'en informerait Mademoiselle Nejalil, notre Infirmière, qui sera assurément ravie de vous donner toute l'aide dont vous avez besoin. En retrouvant l'usage de ce bras, vous retrouverez certainement votre personnalité et une raison de continuer. Vous redeviendrez vous-même et pourrez au passage continuer vos Etudes. Dans tous les cas, il sera guéri avant la fin de votre Cinquième Cycle, vous pouvez en être certain. Vous n'êtes pas Juyn pour rien."

C’était la première foi que Morowé se sentait aussi mal devant quelqu’un, devant son père sa donnait quelques chose de ressemblant mais il y avait une grosse différence entre se trouver devant son père ou devant son directeur…

La seule preuve de son malaise était ses doits qui s’entortillaient nerveusement autour de sa ceinture en cordon qu’il portait toujours à sa taille….

Enervé, cette foi ci par sa réaction fasse a l’homme, il se mordait nerveusement la lèvre inférieur a chaque foi qu’une parole du directeur lui déplaisait…

Il laissa passer ainsi les deux premier discours de l’homme et commença à relever la tête doucement quand le troisième commença. Un léger sourire passa furtivement sur ses lèvres à la dernière phrase du directeur.
Il avait la tête relevé mais toujours le regard baissé, on lui avait toujours dit qu’il avait le regard très expressif et la foule de sentiment, qui passait de la colère a l’espoir passant par la fatigue, il préféré le gardait en lui déjà que lui-même n’arrivait pas a en faire le tri…en plus sa se fait pas de regarder un supérieur dans les yeux…

Morowé ne savait trop comment formuler sa phrase pour répondre, pas qu’il était timide, mais qu’il ne savait pas comment valait mieux la dire….

« Je…hum…Je serais ravi d’avoir l’aide de votre infirmière et….je vous remercie… »

Il ne savait pas quoi dire et son timbre de voix était plat quoique qu’avec une touche minuscule d’espoir perçai… Le jeune homme ne voyait pas pourquoi il aurait peut-être du rajouter autre chose, a quoi sa lui aurait servi de dire autre ? Il n’était pas un bavard et n’était pas là pour raconter sa vie ou pour écrouler le directeur sous les remerciements, surtout que ce n’était pas son genre…

Richard resta patient en entendant la simple phrase de son Elève. Il le contempla quelques instants, impassibles, essayant de le cerner, sans utiliser ses dons de Kinsë. Fais finalement, il ne pu s'en empêcher.

Il ferma la porte de la salle, laissant les Ignoks se remettre à hurler de mécontentement, avant de se retourner vers son jeune Elève et de lui dire :

"En tant que nouveau représentant des Juyns, je suis votre Professeur principal. Vous pouvez venir vous confier à moi, dans la limite du supportable, bien entendu. Je pourrais vous aider, si vous le désirez, à faire quelques recherches, sur des proches disparus. Voulez-vous que je vous accompagne à l'Infirmerie pour exposer vos problèmes à Mlle Nejalil ? Je lui indiquerai un traitement... C'est comme vous le souhaitez. Mais prenez vite une décision, je n'ai pas toute la journée..."

Comprenant la dernière phrase du directeur, il ne prit pas la peine de passé trois heures a retourner dans tout les sens la question comme il en avait l’habitude et se contenta de ce qui lui passé par la tête…

« Je veux bien que vous m’accompagné là bas. »

En tout cas il n’était pas prés de venir se confier même si un jour il le faudrait bien, » il faut toujours allégé son cœur » comme le disais l’un de ses frères…

Il se mit a réfléchir rapidement…

Pour la recherche d’un proche disparut, il était sur que le professeur avait utilisé ses pouvoirs sur lui car il ne se souvenait pas d’avoir précisé quoi que se soit sur son frère…et l’aide du directeur a sa recherche le titillé, mais il ne se voyait pas de le demander, déjà qu’ils allaient l’aider a guérir son bras…

Son frère, son frère il voudrait tant savoir i c’était lui ou nom qui l’avait fait, si c’était non il serait heureux mais si c’était vrai…il voudrait juste des explications….

"Très bien, M. Maïlay. Je vais organiser cela. Je vous tiendrai au courant. Vous pouvez rentrer."

Richard s'éloigna, mais se retourna :

"N'oubliez pas ce que je vous ai dit : ma porte est ouverte. Mais ne me dérangez pas inutilement. Je ne le tolèrerai pas."

Il marcha encore un peu avant de rajouter, sans s'arrêter :

"Et dépêchez-vous ! Les Cours ne vont pas tarder à commencer pour vous !"

Il s'en alla d'un pas décidé.

Richard savait qu'il n'était pas bon d'entretenir avec des Elèves des relations qui pourraient devenir amicales. De toutes manières, il n'aimait pas ça. Mais il savait aussi que l'adolescence était une période difficile à vivre que parfois, certains, plus que d'autres, désiraient simplement parler, ou obtenir des réponses... Qu'il était peut-être en mesure de donner.

Morowé ne se le fit pas dire deux fois et parti rapidement à sa prochaine cour…

Il n’y avait aucun risque qu’il dérange inutilement le directeur car il n’y irait pas comme ça il n’y aurait pas de problème…

Il espérait vraiment que le prochain cour attraperait son attention car là il rêverait plutôt d’aller flémardé dans la parc pour récupérer…

Ha oui aussi faudrait qu’il fasse des recherches sur les bestioles car vraiment il n’arrivait pas a se souvenir de leurs nom a ces trucs et surtout pour évité tout sujet qui en parleré…

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